visite / bezoek: modernisme à Liège, années 1960

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NL

UPDATES in rood!
Laatste vrije plaatsen beschikbaar.

Bustour, interieurbezoeken & lezingen | zaterdag 03.10.2015 | 9:30-18:00 | station Luik-Guillemins – Luik (INSCHRIJVEN tot vrijdagmiddag 02.10 voor 12u00)

DOCOMOMO Belgium organiseert een bustour door Luik met bezoeken aan moderne meesterwerken uit de jaren’60.
We starten de dag met een bezoek aan het Palais des Congrès en lezingen door D. Dethier (architect betrokken bij de renovatie van Droixhe) en Manon D’haenens over de Schöffertoren.
We sluiten de dag af met een bezoek aan Droixhe met Pierre Frankignoulle (ULg) en Maurizio Cohen (ULg & ULB).

Voorlopig programma:

 

9u30: Afspraak aan het station.
10u00:
Bezoek Palais des Congrès met de directeur.
11-12u30:
Lezing D. Dethier over Droixhe,
lezing door Manon D’haenens over de Schöffertoren,
lunch in het Palais des Congrès.
14-18u00:
Bezoek aan Droixhe (modelappartement, dak toren, kapel, …).
Bustour langs realisaties van de Groupe EGAU.

FR

UPDATES en rouge!
Les dernières places disponibles.

Bus tour, visites intérieures & conférences | samedi 03.10.2015 | 9:30-18:00 | gare Liège Guillemins – Liège (INSCRIRE jusqu’au vendredi midi 02.10 avant 12h00)

DOCOMOMO Belgium organise une promenade en car à travers Liège avec des visites de chefs-d’œuvre des années 1960.
Nous commencions la journée avec une visite du Palais des Congrès et des conférences par D. Dethier (architecte de la rénovation de Droixhe) et Manon D’haenens de la tour Schöffer.
Nous terminions la journée avec une visite du site de Droixhe avec Pierre Frankignoulle (ULg) en Maurizio Cohen (ULg & ULB).

Programme provisoire:

 

9h30: Rendez-vous à la gare.
10h00:

Visite Palais des Congrès guidée par le directeur
11-12h30:
Conférence par D. Dethier de Droixhe,
conférence par Manon D’haenens de la tour Schöffer,
lunch au Palais des Congrès.
14-18h00:
Visite du site de Droixhe (l’appartement modèle, le toit de la tour, la chapelle, …).

Bus tour vous fait découvrir des réalisations du groupe EGAU.

Palais des Congrès (1958)

 

Réalisé en 1958 par le groupe L’Equerre dans le cadre du renouvellement des infrastructures publiques de la ville de Liège, le Palais des Congrès a conservé sa fonction d’origine grâce à la rationalité du plan et la configuration des salles.Les tailles des salles principales permettent d’accueillir des évènements internationaux d’envergure et la modularité garantit la possibilité d’organiser des nombreuses manifestations en même temps.

Disposé le long de la Meuse, c’est un des seuls bâtiments liégeois à dialoguer avec le fleuve. Il devient rapidement un repère visuel de la ville grâce à son profil qui suit la courbure du cours d’eau. La façade principale, complétement vitrée, permet de valoriser la relation au paysage urbain, au parc de la Boverie et vers les collines environnantes.

Des travaux de restauration ont eu lieu en deux phases entre 1997 et 2003 et entre 2003 et 2007, visant surtout l’enveloppe du bâtiment, des habillages des salles et des éléments techniques.

Le Palais des Congrès apparait dans les films Jeu d’enfants (2003) et Congorama (2006)

 

Conférence par Manon d’Haenens: La Tour Schöffer (1961)

 

(Conservatrice-restauratrice, doctorante Ecole supérieure des Arts Saint-Luc – Université de Liège)

Inaugurée en 1961, la Tour Cybernétique de Liège est la plus grande réalisation de Nicolas Schöffer. Son spectacle complémentaire Formes et Lumières – partie intégrante de l’œuvre – est mis en scène par Pierre Arnaud, et mis en musique par Henri Pousseur. Urbaine et moderne, la Tour est communicative par son interaction avec son environnement, produisant des effets esthétiques de lumières, mouvements et sons. Il s’agit de la première installation artistique cybernétique fixe et permanente.

Aujourd’hui, un projet de restauration est en cours. Face à ce projet d’envergure, une méthodologie adaptée à la conservation-restauration d’art contemporain est essentielle pour préserver sa spécificité artistique et ses différentes valeurs. Une analyse de l’œuvre et du projet permettra d’aborder la question de l’actualisation de l’œuvre dans le respect de son authenticité.

en savoir plus de “Restauration de la Tour Schöffer”

 

Maison Mozin (1957 – 1958)

 

96Disposé au sommet d’une colline qui surplombe la ville, la maison de l’architecte Jules Mozin est une des seules architectures d’après-guerre qui a fait l’objet d’un classement en Wallonie. Le projet est le fruit des recherches et des expérimentations de l’architecte qui utilise souvent des charpentes métalliques apparentes pour les structures et des remplissages en matériaux légers. Le résultat est élégant et graphiquement riche même si, avec le temps, certains éléments ont du être remplacés ou même éliminées.

Sa relation au paysage est la caractéristique principale de la composition où chaque niveau s’ouvre vers la vallée avec des cadrages différents. En particulier, l’articulation de l’entrée invite les passants à voir Liège au travers des éléments de l’architecture.

Mozin dessine également le parc public situé autour et en contrebas de la maison.

 

Église paroissiale Saints Pierre et Paul (1957 – 1975)

 

Ce bâtiment fait partie du projet initial de la Plaine de Droixhe mais a pu être réalisée que beaucoup plus tard. Il s’agit d’une grande salle a vocation polyvalente pour accueillir les fonctions religieuses mais également des activités sociales et culturelles. Son volume bas contraste ceux des immeubles de logement de la cité, hauts et élancés. Son expression plastique est due à la toiture constituée de minces voiles plissées en béton autoportant de 35 mètres de portée s’appuyant sur des colonnes béquilles inclinées en forme de V. Sur le flanc est un plan d’eau  longe la façade et enrichit le jeu des lumières à l’intérieur de la salle.

L’église apparait dans plusieurs films : Jeu d’enfants (2003), La raison du plus faible(2006), Être (2013).

 

Le site de Droixhe (1950-1960)

 

Pour beaucoup, Droixhe est «le» quartier qui incarne le mieux l’esprit des années 1950-1960 à Liège.
Massivement présent dans le paysage de la ville, il a longtemps été considéré comme un quartier modèle. Conçu comme une défense et illustration des théories modernistes sur la ville (inspirées de la Charte d’Athènes et du CORBUSIER), il incarnait une image de la modernité urbaine et architecturale : homogénéité, rigueur et pureté des objets architecturaux, calcul de leur dispersion selon les angles optiques et de leur implantation selon une orientation optimale (est-ouest).

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La conception finale du quartier de Droixhe (groupe EGAU)

Le fait qu’il ait été implanté sur un terrain vierge (un ancien champs de manœuvres) a permis de s’affranchir des contraintes de voiries et de parcellaire et de déployer la démonstration dans des conditions optimales. Sur la surface totale du site (+/- 18 hectares), 75% est non bâtie. La démonstration comprenait aussi la présence d’équipements collectifs (école, centre culturel, commerces) compensant l’exiguïté relative des logements.

Proche du centre de la ville (3 km), le site est bien desservi par les transports en commun. Sa situation en bord de Meuse est un réel agrément malheureusement altéré par la présence de l’autoroute, plus tardive et non prévue par les concepteurs, les architectes du groupe EGAU (Ch. CARLIER, H. LHOEST, J. MOZIN).

droixhe-liege_6.jpgLes logements eux-mêmes affichaient des performances de confort peu courantes à l’époque de la construction (à partir de 1954), et moins encore dans le logement social : il y avait 100% de salles de bains alors que le logement privé de l’époque n’en offrait que 7% en Belgique (en 1947); il en était de même de l’eau courante dans les logements, ou encore du chauffage central.

Ces éléments montrent combien le secteur du logement social pouvait être novateur, et expliquent le succès de ce quartier pendant les vingt premières années. Il était très prisé des «petites classes moyennes» qui parfois concevaient leur passage à Droixhe comme un «transit» vers l’accession à la propriété. Des chiffres de 1962 montrent la diversité socio-professionnelle : ouvriers du secteur privé : 19,3%, ouvriers du secteur public : 5,4 %, ouvriers pensionnés : 6,2%, employés du secteur privé : 36,8%, employés du secteur public : 19,5%, employés pensionnés : 10,6%, professions libérales : 2,2%. La situation actuelle est très différente : 90% des chefs de ménages sont inactifs.

C’est durant la période 1980-1995 que différents facteurs lui font perdre son statut enviable. Il serait utile de faire une analyse en profondeur de ce basculement du quartier modèle au quartier stigmatisé en distinguant  bien causes et conséquences.

Au milieu des années 1990, c’est le concept de «requalification» qui est proposé par le bureau d’études français PROJENOR appelé pour un diagnostic du quartier.

Si ce terme de requalification a été choisi, c’est parce qu’il englobait une action beaucoup plus étendue que celle portant sur la seule rénovation physique (celle-ci étant bien-entendu nécessaire pour des immeubles d’une quarantaine d’années). Il s’agissait de travailler sur les espaces publics, la vie associative, le tissu économique. Au final, l’opération devait conduire à une requalification de l’image du quartier, avant tout pour et par les habitants eux-mêmes, qui ont intériorisé les stéréotypes négatifs véhiculés par les médias.

PROJENOR proposait aussi de subdiviser le quartier en différents secteurs à rénover selon des scénarios et stratégies différenciés : c’est ce qui explique la situation actuelle. Entre 2004 et 2009, s’est opérée la rénovation de immeubles «TRUFFAUT-LIBERATION», les premiers à avoir été construits (architectes de la rénovation : Bureau DETHIER et Associés en collaboration avec J. GLIBERT). Un point d’interrogation demeure sur le devenir du site où se trouvaient les cinq immeubles de l’avenue de la Croix-Rouge (600 logements), qui ont été purement et simplement démolis dans les 5 dernières années.

voir aussi www.homme-et-ville.net

 

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/ Lunch à Médiacité ou apportez votre pique-nique (lunch pas inclus aux frais d’inscription).